L'histoire

That 70's show raconte tout simplement le quotidien d'une bande de lycéens déjantés, qui vivent dans un bled paumé de l'Amérique profonde : Point Place, Wisconsin.
Comme le titre l'indique, tout cela se passe se passe dans les années 70. D'où des décors et des looks typiquement ringards kitsch, ou des références culturelles d'une autre époque.
Malgré cet aspect tranche de vie, la série fourmille de rebondissements : amours, études, jobs...Bref, tout ce qui fait la vie de parfaits adolescents. Et en l'occurrence ceux-ci sont particulièrement débiles. Comme le dit Donna dans la saison 7, ils se sont réunis parce qu'à la base ce sont des marginaux un peu à côté de la plaque, dont personne ne voulait.

Sur les six, quatre sont des amis d'enfance. A cela, greffez un drôle d'étranger venu d'on ne sait où et une chieuse narcissique.


<!> Warning visuel ! <!>
Ce qui est étonnant et assez drôle dans cette série, c'est qu'étant donné l'époque tous les personnages ont un look de pouilleux (même si tout est relatif), et des coiffures ringardes. Du coup, quand on voit les acteurs en dehors de leur personnage, ça devient une très bonne surprise :D



Eric Forman, alias Topher Grace :


Eric, le personnage principal pas franchement charismatique (et c'est voulu), auquel l'ado lambda peut vite s'identifier. Surtout l'ado geek, car Eric est un précurseur du genre ;)
C'est un neuneu tout maigrichon fan de comics et par dessus tout, de Star Wars (l'épisode où il va le voir au ciné est énorme). Un peu femmelette sur les bords, il est nul pour la bagarre et pour le sport. Il séduira pourtant sa voisine et amie d'enfance, la belle Donna, au grand étonnement de tous.


Donna Pinciotti, alias Laura Prepon.

Ouais ouais ouais, je sais très bien ce que vous vous dites sur la miss ! Aller avec tout ça je vais au moins gagner 10 000 visites ;)


Donna, donc. Au contraire d'Eric, c'est une jeune femme grande et plutôt masculine. Elle a en tout cas beaucoup de succès auprès des mecs (son futur surnom quand elle sera animatrice radio : "Hot Donna"). Elle a la tête sur les épaules, de l'humour, et n'hésite pas à militer pour les droits des femmes. Sur tous les plans, Donna est l'exacte opposée de Jackie la peste ;)
C'est le personnage que j'aime le moins, je ne sais pas trop pourquoi.
Les fans de How I met your mother reconnaîtront aussi en Laura Prepon l'une des ex de Ted, la connasse qui le trompait sans cesse quand il était à la fac.


Steve Hyde, alias Danny Masterson.

L'un des personnages les plus drôles et populaires. Hyde, c'est le rebelle moqueur et cynique. Mais on sait tous bien que sous cet air narquois et distant se cache (a priori) un type sympa.
Hyde vient d'une famille à problème (alcoolisme, abandon). Mais dans 70's show les choses graves sont toujours abordées avec plus de légèreté que de pathos, donc tout s'arrangera pour Hyde qui ira vivre chez Eric, dans le sous-sol aménagé de ce dernier.
Sinon, Danny Masterson est le frère d'un acteur qui joue dans une autre série bien connue, mais qui donc ? ;) Clic clic.


Michael Kalso, alias Ashton Kutcher.


Miam

Autant Ashton Kutcher est magnifique, autant Kalso n'est absolument pas attirant ! Attitude et caractère obligent, la coupe de cheveux n'arrangeant rien.
Kalso, c'est le crétin beau gosse par excellence. Son obsession : les filles, et il aligne les conquêtes. Très narcissique et immature, on se demande souvent s'il n'a pas une case en moins tellement il est bête...


Fez, alias Wilmer Valderrama.


*.*
J'ai mis des photos de lui où il est à son avantage, mais sur la plupart qu'on trouve il ne se met vraiment pas en valeur -_-. C'est du gâchis de sex-appeal, je proteste !


Mon personnage favori, et pas seulement parce qu'il est latino <3
Fez, ou l'étranger dont on ne connaîtra jamais le pays d'origine (même si à l'entendre il vivait dans la jungle :D). Fraîchement arrivé à Point Place dans sa famille d'accueil, il refusera ensuite farouchement de repartir dans son pays.
Fez est très proche de Kalso par son obsession pour les filles et son côté bébête. Mais il est surtout naïf et pathétique (dans le sens où il se mange tellement de rateaux qu'il inspire de la compassion), ce qui le rend très chou :p
Fez n'est pas difficile, il veut juste une copine, et de toute façon il aime toutes les femmes. Encore plus que les bonbons : "I want my candy !".

Son accent est trop mignooooon <3. En VF il est pas mal restitué également. D'une manière générale la version française de 70's show est bonne.



Jackie Burkhardt, alias Mila Kunis.

Si vous cherchez d'autres photos d'elle sur internet, vous verrez qu'à l'instar de Laura Prepon on trouve surtout sur Mila Kunis des clichés où elle fait la pupute. A croire que pour être sexy il faut montrer de la chair.

Jackie arrive dans la bande au tout début de la série, parce qu'elle sort avec Kalso. Elle deviendra par la suite la meilleure amie de Donna (?), surtout parce que ce sont les deux seules nanas du groupe.
Jackie est une peste plutôt caractérielle et autoritaire. Ce qu'elle veut, elle le dit. Et cette fille pourrie gâtée n'aime pas être contrariée. Elle aime au contraire les gens beaux et riches, et s'imagine très bien devenir l'épouse d'un millionnaire.
Étonnamment, malgré ces défauts, Jackie est un personnage que je trouve assez attachant. Elle assume sans complexe sa mauvaiseté et se révèle parfois très sensible.



Pour faire honneur à la série, il faudrait aussi parler des parents d'Eric, très présents et très drôles. Red, l'anti-communiste profond qui a fait la guerre du Vietnam et passe son temps à menacer Eric de lui mettre son pied dans le cul ; Kitty, la maman poule au rire strident qui a beaucoup de répartie et d'humour.
Et tant d'autres personnages secondaires, toujours décalés mais jamais lourdingues.
Il faudrait aussi parler du "cercle" que forment nos héros lorsqu'ils fument des cigarettes magiques, et de toutes leurs conneries qui en découlent ;)


70's show est l'une des rares séries qui, malgré son nombre énorme d'épisodes, ne s'essouffle pas et sait évoluer en même temps que ses héros.
Preuve en est, je viens de terminer la septième saison et je ris encore autant qu'au début.