Il ne se passe strictement rien ! Le seul intérêt de ce film est de revoir des personnages que l'on apprécie et que l'on suit depuis longtemps. That's all. Je ne saurais même pas faire un synopsis. C'est comme si nous étions face à un épisode sympa, mais en version long métrage. Autrement dit, on ne ressort pas du cinéma enthousiaste mais plutôt frustré.

Aller, en guise d'histoire tout de même :
Après le mariage des 2 meilleurs amis gays, personnages très drôles s'il en est, nous suivons une partie du quotidien de Carrie. Avec Big survient la fatale routine. Comble de malheur, pour leur anniversaire de couple monsieur lui offre un bel écran plasma pour regarder la télé tranquilou dans la chambre, en mode pépère. Alors que notre petite quarantenaire préfèrerait elle sortir dans les endroits branchés de New York !
En plus de ça, comme ni elle ni Big ne savent faire la cuisine, elle commence à faire une overdose des repas made in traiteurs, LOL (sa solution ne serait pas d'apprendre à faire cuire des pâtes, mais d'aller plus souvent au restau.)

Pour qu'il se passe quand même quelque chose, les quatre amies vont faire un séjour d'une semaine tous frais payés à Abou Dabi. L'étalage du luxe de leur hôtel et des moyens mis à leur disposition ne m'a pas fait rêver (je pense pourtant que c'était le but), mais m'a plutôt gênée. Surtout dans notre contexte actuel. Les paysages étaient beaux, certes. Mais quel intérêt ? A part celui de croiser COMME PAR HASARD Aidan, le grand ex de Carrie. Le monde est petit, c'est fou.



Du côté des autres filles.
Charlotte a un mini blues à cause de ses petites qui lui prennent tout son temps et qui hurlent. En plus la nounou est une jeunette à gros seins qui ne met pas de soutifs, d'où une parano naissante vis à vis de son mari. Mais comme je vous le disais, il ne se passe rien, et tout se règle donc bien vite. Miranda, elle, en a juste marre de son boss (cette mini intrigue représente quoi, 0,5 % du film ?).

Heureusement que Samantha était là ! Elle apportait comme toujours beaucoup d'humour (dont une scène mémorable), et était la vraie bouffée d'air frais du film.

Ma conclusion : un film anecdotique et décevant où il ne se passe rien. Le filon Sex and the city a été exploité jusqu'à la moëlle, maintenant laissons le reposer sur ses lauriers, amen.



Summer Wars

Les avis sont globalement très mitigés à propos de ce film, qu'on a (trop ?) souvent comparé à La traversée du temps car même studio. L'excellent blog Japonpoko est ainsi plus qu'enthousiaste, alors que cet article est au contraire très hostile au film et aux idées qu'il véhiculerait. Pour ma part, je suis plutôt d'accord avec ce second article, même si je n'irai pas jusqu'à dire que Summer Wars est une "grosse soupe au gout de gâchis."



Soyons honnêtes : ce film a pour moi pas mal de longueurs, et j'étais contente de voir la fin arriver.
Est-il utile de rappeler l'intrigue ?
Summer Wars met en parallèle deux tableaux : le réel et le online. Le début du film commence par la présentation du monde de Oz, sorte de mmorpg en lien direct avec le réel, davantage Second life que Wow. Et puis on embraye sur le second tableau et les choses se gâtent avec l'arrivée du "héros".

Notre héros, donc. Prenez un lycéen timide dont la principale caractéristique est d'être un génie des maths. Le gars gentil / niais de base, qui a du mal à aligner 3 mots devant sa jolie sempaï Natsuki. Banal quoi.
Pendant les vacances d'été, coquillages et crustacés, il se retrouve embarqué au fin fond de la campagne japonaise profonde. Sa mission : faire croire à la famille de Natsuki qu'il est son fiancé, et ainsi faire plaisir à mémé qui arrive au crépuscule de sa vie (c'est beau hein.)
Mais la paix du clan familial bascule lorsque le monde d'Oz se fait pirater, semant ainsi le chaos dans la vie réelle. Dernier espoir : le héros et la petite famille (qui compte d'ailleurs plusieurs autres génies, chacun dans leur genre. Eh oui, quand je vous disais que le monde est pitit.)



Graphiquement, j'ai trouvé que c'était très agréable. L'univers d'Oz est en particulier superbe, même si on le découvre assez superficiellement ; les avatars des personnes sont elles très kawaii.

Mais marre des héros fâdes. Je n'ai vraiment aimé aucun des personnages, et pourtant en général je m'attache vite aux héros. C'est ce qui m'a gâché le film en fait, j'aurais limite été contente de les voir tous mourir à la fin :)
Mais non, on a droit à une fin dégoulinante de bons sentiments et de mièvrerie...No spoil.

Ma conclusion : bof. Ou plutôt, sympa vite fait.




Ah et sinon, je serai à la Japan Expo le jeudi et le dimanche ;)